Pierre Wassmer

Pierre Wassmer

Au revoir champion !

Il est de tradition d’avoir une partie officielle lors d’événements,
C’est pour cela que je m’adresse à vous pour un tout petit moment.

Votre présence témoigne votre attachement à notre ami Bernard Vifian,
Qui aujourd’hui prend sa retraite et il le mérite vraiment.

Bernard, homme d’exception, tu ne laisses personnes indifférent,
Très bon cycliste, tu es devenu un excellent commerçant.

Par tes performances, ta générosité et ta gentillesse nombreux sont tes fans,
D’ailleurs on verra encore longtemps sur les routes les maillots VIFIAN.

Frédéric Vifian

Frédéric Vifian

Des souvenirs qui m’inspirent tous les jours

Fils de compétiteur reconnu puis de gérant d’un commerce de cycles de référence, ma route semblait toute tracée. Mais il ne suffit pas d’avoir la tête dans le guidon. Sa Passion du vélo, mon père a su me la transmettre habilement. La compétition m’aura appris à devenir ambitieux et repousser mes limites mais c’est clairement lui qui a su bien avant éveiller en moi cette sensation de bien être et de liberté. Un ressenti, qui malgré une certaine nostalgie de ces moments partagés dorénavant lointains, n’a fait que se renforcer toutes ces dernières années.

Bertrand Duboux

Bertrand Duboux

Bernard Vifian : une carrière inachevée, hélas. Lorsque nous est parvenue la nouvelle du décès de Bernard Vifian, j’ai eu du mal à y croire et à m’en remettre. Lui, le sportif accompli, le père tranquille, l’ami, nous quittait sans prévenir moins de trois ans après avoir pris sa retraite de commerçant. Un choc pour tous ses proches, sa famille, ses potes, nombreux et fidèles. Un trou béant au sein de la petite famille du cyclisme régional qu’il avait marqué de son empreinte dans les difficiles années 1960-70. Pourquoi le destin est-il si cruel avec ceux qu’on aime et qui nous le rende bien ? Bernard a voué sa vie à son sport, son magasin, sa famille, ses amis. Il était un gentleman du vélo unaniment apprécié, qui savait si bien conseiller et servir sa fidèle clientèle, et d’un coup tout s’arrêtait alors qu’il aurait mérité de pouvoir goûter à une retraite heureuse.